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NOTRE AVENIR MENACÉ A CAUSE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE ?

Technologie – Politique
Article écrit par Shirline JOCELIN

« Les avancées technologiques sur l’intelligence artificielle nous font comprendre une seule chose : le début de l’avènement de l’Antéchrist. »
L'intelligence artificielle est définie comme un domaine basé sur la création de machines ou de programmes informatiques capables de réaliser des tâches qui nécessitent normalement la force intellectuelle de l’être humain. Le monde dans lequel nous vivons est 100% connecté. Qu’il s’agisse des transports en commun ou des lieux de vie, tout le monde possède au moins un appareil qui fonctionne avec le Wifi. Bien que beaucoup refusent encore de l’admettre, il se pourrait que l’IA finisse par faire partieintégrante de nos vies dans un futur plus proche que ce que l’on pourrait imaginer. En tête d’affiche dans ce domaine, nous retrouvons quatre programmeurs célèbres : Geoffrey Hinton (chercheur canadien), Yann LeCun (chercheur français), Yoshua Bengio (informaticien canadien) et enfin Ray Kurzweil (ingénieur américain).

À ce sujet, les écologistes et chercheurs font débat car la pollution des casques à réalité virtuelle est bien présente.

Bien que beaucoup pensent le contraire, la réalité virtuelle a un fort impact sur l’environnement. C’est pourquoi une enquête a été menée par le Cas d’Étude Pour un Immersif Responsable (CEPIR) le 26 juin 2023. Cela a permis de mettre en évidence les énormes dépenses écologiques des casques de réalité virtuelle. Néanmoins, certains informaticiens se rendent bien compte des dangers environnementaux qui pèsent sur notre planète. Étant donné que le numérique est au goût de tous, ils ont développé un jeu appelé « RecyclageVR » qui permet aux utilisateurs de découvrir et s’immerger pleinement dans le tri sélectif. Une chose commune pour tous mais qui peut à l’avenir radicalement changer la donne.

La pollution des casques de réalité virtuelle ne reste que la partie visible de l’iceberg. Il se pose aussi la question de la « tromperie de l’œil humain » dans le cadre d’une image générée par une IA.

L’IA continue de gagner de la place dans notre quotidien et touche même à différents domaines à l’instar de la photographie. Les avancées de cette technologie sont telles que l’on en vient à se demander ce qui est vrai et ce qui ne l’est pas. Récemment, une réalisatrice malaisienne (Tan Chui Mui) a remporté un prix et une place dans le patrimoine de l’UNESCO pour plusieurs photographies générées totalement par une intelligence artificielle. À la vue de ces photographies, qui représentaient Kinmen Island à Taïwan, sa terre natale, les personnes présentes lors de la découverte de l’exposition étaient persuadés qu’il s’agissait de réelles photos. Ce qui permet de se rendre compte que l’IA peut facilement tromper l’œil humain. D’ailleurs, il n’est pas rare de se promener sur les réseaux sociaux et de tomber sur des images d’Emmanuel Macron habillé en doudoune ou encore du pape François en boîte de nuit. Ces images qui ont l’air si réalistes ne le sont pas et peuvent nuire en un claquement de doigts à la réputation d’une personne. Qu’il s’agisse de personnes célèbres ou de personnes lambda. En droit français, pour le moment, aucun texte ne dit si cette « tromperie » peut être autorisée ou pas. Cependant, selon des études, environ des centaines de millions de métiers seraient menacés à cause de l’IA. C’est le cas notamment des métiers de scénariste, de journaliste ou encore de photographe.

Les problèmes apparents demeurent et le Président de la République prévoit un budget s’élevant à des centaines de millions d’euros pour l’avancée de l’IA en France.

Le dispositif « IA-cluster », qui a débloqué environ 500 millions d’euros, a pour but de consolider des pôles de formation et de recherche d’excellence nationaux afin de leur donner une envergure de leaders au niveau européen. Pour Emmanuel Macron, l’objectif premier est de massifier le nombre de spécialistes de l’IA en France d’ici courant 2030. « Nous devons faire émerger cinq à dix clusters pour avoir deux ou trois pôles d’excellence » a déclaré l’actuel locataire de l’Élysée au salon VivaTech. Il souhaite : Accroître la capacité de la France à attirer les meilleurs talents dans le monde + Consolider la présence d’au moins 3 établissements français dans le top 50 mondial des universités dans le domaine de l’IA + Accompagner les entreprises françaises dans leur adoption de l’IA en mettant en place des modules de formation et de conseils individuels. L’État prévoit un budget de 2,2 milliards d’euros qui sera consacré à l’IA. Tout cela dans le but que la France reste parmi les meilleurs dans ce domaine. Le fait qu’elle ait à son actif des universitaires comme Yann LeCun, particulièrement reconnus dans le domaine de l’IA, représente à n’en pas douter un atout majeur pour la réalisation de ce projet.

Du côté international, les choses semblent nettement différentes. L’ONU souhaite mettre en place des « moratoires » afin de réguler les progrès technologiques de l’IA et l’Union européenne compte faire de même.

Depuis le lancement de Google Bard, les autorités irlandaises sont sur le qui-vive. La CNIL irlandaise a d’ailleurs estimé que la société américaine n’avait pas donné de résultats concrets sur la façon dont les données des utilisateurs seraient protégées. Pour autant, « Bard », le robot conversationnel développé par Google, a déjà été déployé dans plus de 200 pays. Cette IA n’est pas la seule à avoir été bloquée dans un pays. ChatGPT* avait aussi été bloquée en Italie de mars à avril 2023 pour presque les mêmes raisons.

L’Union européenne est elle aussi très inquiète au sujet de l’intelligence artificielle et la qualifie même de « technologie à haut risque ». C’est pourquoi le Parlement européen a adopté le 14 juin 2023 le « Artificial Intelligence Act ». Il s’agit là d’un texte de régulation des intelligences artificielles. L’idée est de proposer un cadre réglementaire de la mise sur le marché de l’IA. L’ONU quant à elle demande à instaurer de toute urgence des « garde-fous » ou « moratoires » qu’il s’agisse de la vente ou de l’utilisation des systèmes d’intelligence artificielle. « Les technologies d’intelligence artificielle peuvent avoir des effets négatifs, voire catastrophiques si elles sont utilisées sans prendre suffisamment en compte la manière dont elles affectent les droits humains » a déclaré la Haut-Commissaire des droits de l’homme. En droit, un moratoire est une suspension, interruption provisoire d’un délai accordé pour laisser plus de temps à l’action entamée. L’Organisation des Nations Unies demande une évaluation des risques des différents systèmes de l’IA. D’après les rapports de l’ONU plusieurs personnes ont déjà été « traitées injustement à cause d’une IA ». Elles ont par exemple été arrêtées à cause d’un souci de reconnaissance faciale. Des plaintes ont aussi été déposées en France mais ne semblent pas avoir abouties à quelque chose.

Au niveau des internautes français, une IA a attiré la curiosité de nombreuses personnes. Après ChatGPT, c’est « My AI » qui reste dans la bouche de tous.

Les toutes premières recherches concernant l’IA remontent aux années 50. À cette période, les appareils de technologie étant particulièrement lents, peu de progrès significatifs apparaissaient. Au fil des années, et grâce au progrès technologique, l’intelligence artificielle a évolué pour donner naissance à celles que l’on connait aujourd’hui. Elles peuvent aussi être utilisées dans le domaine médical afin d’aider les médecins à diagnostiquer des maladies rares par exemple. Autre exemple, « My AI » est l’intelligence artificielle utilisée par le réseau social Snapchat. Cette intelligence artificielle permet à l’utilisateur d’interagir de manière naturelle et conviviale tout en donnant des réponses concises. Elle a été développée pour répondre de manière instantanée aux messages des utilisateurs de Snapchat. Cependant, My AI est dans l’incapacité de mesurer le temps qu’elle met pour répondre aux utilisateurs et ne peut avoir de sentiments.

Afin d’appuyer davantage mes recherches, je suis allée interroger des internautes pour connaitre leurs avis sur l’IA.

Q1 : De façon générale, que penses-tu de l’IA ?
R1 : « Je suis mitigée. A la fois, cela peut s’avérer être une chose positive (l’aide pour la santé, le transport, etc.). Mais de l’autre côté, c’est une chose qui peut être négative si elle est utilisée à mauvais escient. » (femme)
R1 : « Je pense que grâce à l’intelligence artificielle, on peut améliorer la vie des hommes en simplifiant/réduisant certaines de leurs tâches. » (homme)

Q2 : Utilises-tu une IA dans la vie de tous les jours ?
R2 : « A vrai dire, je ne crois pas. C’est possible que j’en fasse usage sans le savoir. » (femme)
R2 : « Oui. J’ai déjà testé ChatGPT juste pour voir comment cela fonctionne. » (homme)

Q3 : Si je te disais que bientôt tout fonctionnerait avec l’IA, que répondrais-tu ?
R3 : « Cela me ferait vraiment peur, je trouverai même cela flippant. Si je devais résumer, le fait de se dire que tout ce qui concerne l’être humain est décidé par une IA est assez bizarre. » (femme)
R3 : « Je répondrai que ça ne me poserait pas de problème. Après tout, nous sommes passés d’un monde sans internet à un monde totalement connecté. » (homme)

nf* : D’après clubic.com, ChatGPT est un service de chat qui permet de discuter et de poser des questions à un robot. ChatGPT s’appuie sur un modèle de langage particulièrement évolué : GPT-4.

Sources :
-Openai.com
-Clubic.com
-Lemonde.fr
-Arte

 
 
 

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